Hommage à Gustav Klimt

Ma passion pour l’oeuvre de Klimt est très ancienne : J’avais 16 ans et la diapo de sa célèbre Judith était projetée sur le tableau blanc de mon cours d’histoire de l’art. Cette vision déformée m’a bouleversé au point de laisser tomber à terre le livre que je lisais en secret tout au fond de la classe.

À cette époque, personne ne connaissait Klimt et je cherchais en vain ma Judith chez tous les libraires. C’est finalement dans la librairie du Musée d’Orsay qui venait juste d’être inauguré que j’ai trouvé mon tout premier ouvrage sur Klimt (en anglais).
Il me le fallait, mais il était tellement cher ! J’ai utilisé l’argent destiné à mes repas du midi et ce n’est qu’après ma semaine de diète que j’ai osé avouer à mes parents ce forfait qui travaillait tant ma conscience. Je l’ai toujours.

Bien des années plus tard, j’ai pu voir Klimt pour de vrai. Je me souviens des 3h50 de queue aux portes du Grand Palais pour accéder à l’exposition… Je me souviens de cette horrible promiscuité des corps dans les salles bondées… Un vrai cauchemard ! Mais, assise par terre devant chacune de ses œuvres, je vivais l’un des plus beaux moments de ma vie !

D’après DANAÉ de Gustav KLIMT (1907).

Fabrication : Du 22 septembre 2021 au 21 avril 2022
Dimensions : 61 x 61,5 cm

Musique : Max Richter